Ces dernières années, plusieurs nouveaux Réseaux de Soins ont vu le jour, et ont plus ou moins réussi leur entrée sur cette activité.
Chacun d'eux prétend apporter la meilleure réponse à la maîtrise médico-économique pour les assureurs maladie complémentaire.
Au-delà de leurs avantages, la réussite d'un tel projet pour un assureur ne peut pas s'appuyer sur la seule modération tarifaire demandée aux professionnels de santé.
Et de surcroît, céder aux sirènes de "l'incroyable marge" opérée par certaines professions de santé n'est pas non plus la bonne méthode, quand elle n'est tout simplement pas fausse.
Certes les pouvoirs publics y sont favorables, du moins en façade, mais il est bien connu aussi que l'accès aux données détaillées relève encore de l'impossible pour la plupart des AMC, ce qui ne rend que plus difficile la mise en oeuvre d'un tel service.
Enfin, depuis le CR & l'ANI, les cartes de la négociation tarifaire avec les PS ont été rebattues, rendant leur mission moins prégnante sur les paniers de soins négociés par l'AMO, mais leur permettant de conserver leur mission intiale de réduction du RAC, tout en améliorant la lutte contre la fraude.